procédé à la gomme bichromatée

procédé au charbon

procédé platine/palladium à noircissement direct

procédé platine/palladium à développement

procédé papier salé

procédé cyanotype et virage

procédé papier albuminé

procédé platino-chromie

procédé gomme-chromie

procédé cyano-chromie

procédé gélatine d'argent / virages

Platinotype / Palladiotype

(À développement)

En 1873 et 1887, William Willis déposa une série de brevets sur le procédé au sel de platine. En 1880, il fonda la “ Platinotype Company” à travers laquelle furent commercialisés les premiers papiers au platine, lesquels exposés à la lumière, produisaient une image qui devait par la suite se développer (méthode  traditionnelle). Très en vogue jusqu’à la première guerre mondiale. Puis le prix du platine devint  trop onéreux et le procédé  fut de moins en moins utilisé.
La platinotypie/palladiotypie produit des images en blanc et noir. Il s’agit d’une technique qui garantit, d’une part une conservation exceptionnelle due aux propriétés inaltérables des sels de platine/palladium et d’autre part, une grande capacité tonale, qui, avec son aspect mat, produit une image d’une grande sensualité.

Qu’est ce qu’un platinotype/palladiotype ?

Il s’agit d’un tirage positif obtenu sur une feuille de papier de beaux-arts, sur lequel on applique, préalablement, avec un gros pinceau, une solution photosensible composée de sel ferrique et de sel  de platine/palladium (Pt/Pd). Une fois sec, le papier en contact avec le négatif (au format de l’image finale), s’expose au soleil. La lumière réduit  le sel ferrique en  sel ferreux et, celui-ci à son tour réduit  le Pt(II)/Pd(II) en Pt/Pd métallique. Il se forme une image, qui acquiert toute son intensité lorsque le papier est introduit dans le révélateur (≈80ºC). Puis, on clarifie l’image dans une solution d’acide chlorhydrique, enfin, on  lave à l’eau courante.

tirage platine 13x18cm
© Alberto SCHOMMER